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Hervé Balanche et Mathieu Cassez main dans la main.
Les conditions étaient parfaites en ce dimanche matin dans la Combe des Amburnex (près du Marchairuz) suite à un refroidissement de la nuit précédente. Le parcours et la qualité du traçage ont enchanté les participants. Domination française sur le 30 km hommes avec la victoire d'Hervé Balanche (SC Les Fourgs) devant le ski S'cool Mathieu Cassez  et le Vosgien Sébastien Isenmann.
En fait, Hervé Balanche et Mathieu Cassez sont arrivés main dans la main et les organisateurs ont déclaré le premier vainqueur pour quelques centimètres !  Les deux jurassiens ont réussi à distancer légèrement le Vosgien dans la dernière grosse bosse.
Sébastien Insenmann est revenu, mais n'a pu disputer le sprint car il a été à nouveau distancé dans le dernière petite bosse 500 m avant l'arrivée.
A l'arrivée, Mathieu Cassez déclarait « tout le plaisir » de découvrir ce parcours qu'il a qualifié de « ludique avec ses vallonnements et quelques virages intéressants ».
Chez les dames, nouvelle victoire de Florence Geymond-Golay qui skiait sur les pistes tracées par son mari Yves. En grande forme ces temps-ci, elle pense terminer sa saison au marathon des Glières dimanche prochain.  Elle devance nettement la combière Edwige Capt, l'entraîneur des jeunes de la Vallée de Joux.
Les jeunes du SC Bex ont fait une belle démonstration sur le 15 km avec les victoires d'Alec Kaeser (frère d'Erwan) et d'Amélie Parolini.

Didier Roy récupère le Trophée du Marchairuz
Alors que son coéquipier du team Gel Intérim – Rossignol Jérémie Millereau montait sur la plus haute marche du podium à La Féclaz en remportant la Savoyarde, le Pontissalien Didier Roy, qui rentre de la Vasaloppet, s’offrait une course qu’il connaît bien : le Trophée du Marchairuz, sur les hauteurs de la vallée de Joux. Le Français a gagné au sprint face à Guillaume Michet des Dragons d’Annecy. Six centièmes séparent les deux hommes.
Après deux victoires consécutives, le Russe du SAS Lausanne Evgeny Bogdanov a dû se contenter de la troisième place, devant le Jurassien Corentin Jacquot, collaborateur de Nordic Magazine.

Chez les dames, victoire de Céline Carrez qui a franchi la ligne d’arrivée sans inquiétude.
Pierre Tichit du SCVM a été le plus fort sur le 15 km. A 1‘04 derrière lui, on retrouve le Suisse Maël Bohren.
A domicile, Melissa Cerutti a quant à elle brillé chez les dames.

Adrien Backscheider remporte, ce dimanche matin, la 50e édition du Trophée du Marchairuz devant les Suisses Jovian Hediger et Candide Pralong. Jean-Marc Gaillard termine quatrième.
C’est sous soleil que le 50e Trophée du Marchairuz s’est disputé, dimanche, en Suisse. Le plateau était de qualité. Il y avait plusieurs Français au départ, notamment des représentants de l’équipe nationale de ski de fond qui n’a pas participé au 50 km d’Oslo. Et c’est d’ailleurs l’un d’entre eux, le Vosgien Adrien Backscheider qui l’a emporté sur le 30 km, l’épreuve reine. Au palmarès, il succède à Emilien Louvrier, vainqueur du classement général du Viteos Tour.
Adrien Backscheider, papa d’une petite Jeanne depuis quelques jours, a devancé le sprinteur de Bex, Jovian Hediger. Candide Pralong complète le podium. Il avait déjà terminé troisième de la Traversée du Massacre le dimanche précédant. Nicolas Berthet est 5e, Erwan Kaeser 6e, Adrien Mougel 7e.
Une semaine après la Vasaloppet en Suède, notre collègue Corentin Jacquot termine à la douzième place, juste derrière le Russe Evgeny Bogdanov. A noter, enfin, la 15e position du Haut-Doubiste Didier Roy.
Mathilde Grenard, du Haut Jura Ski, gagne l’épreuve féminine avec une avance confortable (environ 4 minutes) sur Lucia Lauenstein et la Pontissalienne Céline Carrez.
La course de 15 kilomètres est enlevée par Andreas Durrer, venu du Liechtentstein, et Emma Wuthrich.

Le 50e Trophée du Marchairuz qui s’est couru par un temps magnifique dans le Combe des Amburnex, a connu un énorme succès, de par la présence de 5 coureurs de Coupe du Monde et un record de participation avec 292 classés. Il faut admettre que la course du Ski-club Gimel a profité de l’annulation du marathon de l’Engadine ce qui a permis la présence de 2 médaillés olympique français Adrien Backscheider le Vosgien et Jean-Marc Gaillard. Ils ont été opposé à nos meilleurs romands, à savoir Jovian Hediger le sprinter bellerin, Erwan Kaeser (SC Bex) et Candide Pralong  du Val Ferret.
Sur la distance reine des 30 km, Backscheider a mené une bonne partie de la course et s’est imposé devant Jovian Hediger à la surprise générale et Candide Pralong. Nos deux suisses ont donc précédé un monument du ski nordique français, Jean-Marc Gaillard. Erwan Kaeser du SC Bex a terminé brillamment 6e à 10 secondes du vainqueur, tandis que le régional Gilles Berney a fait une très belle 16e place, sans oublier son podium (2e) chez les vétérans.
Les vaudois se sont également illustrés sur le 15 km qui a vu les victoires d’Amélie Parolini (SC Bex – dames), de Stéphanie Graf (Goupils Alpes Vaudoises – dames-vétérans) et les podiums des jeunes Romain Golay (SC Vallée de Joux – 2e juniors), Lucien Piguet (Goupils – 3e juniors) sans oublier Noélie Brandt (Yvonand – 3e juniores), ce qui démontre la belle vitalité du ski de fond vaudois.
Un peu d’histoire pour terminer : il est bien de se rappeler qu’à l’origine, le Trophée du Marchairuz était considéré comme un petit Trophée du Muveran avec départ à Gimel (700 m d’altitude), passage au Marchairuz (1446 m) et descente. A cette époque, il se courait par patrouille de trois et parfois, les coureurs partaient ski à la main pour rejoindre la neige sur les hauts de Gimel. Le traçage était des plus sommaires avec des traces de skieurs, puis de moto-luge et les descentes étaient des plus spectaculaires.  Puis la course est partie sur les hauts de St-George (900 m d’altitude) pour retrouver l’ancien parcours et enfin la course s’est définitivement installée dans la très belle Combe des Amburnex (1350 m), réchauffement climatique oblige. Pour satisfaire les skieurs, le style libre a été adopté, en patrouille de deux, puis uniquement en individuel. Enfin, la course n’a été annulée qu’une fois en 2011, contrairement à d’autres courses qui ont rencontré plus de problèmes d’enneigement. En conclusion, coup de chapeau au SC Gimel qui a su maintenir cette course populaire malgré des périodes de vaches maigres et qui a été récompensé par un 50e anniversaire somptueux !